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Les vignerons d’un peu partout

A lire en musique

https://youtu.be/ftNz77-xwGY

Grégoire Perron - La Combe aux Rêves

Vins naturels, vins pétillants, jus de raisins pétillant…

Thomas Iversen

Le domaine « La Combe aux Rêves » est situé à la frontière du Bugey, dans le Revermont (Journans). Jeune vigneron installé depuis 2010 et avec 15 ans d’expérience en viticulture, Grégoire Perron a repris de la meilleure manière qui soit des parcelles ayant un lourd passé chimique, auxquelles il a su redonner vie. Exposés Sud / Sud-Ouest, trois cépages différents sont proposés. Deux vins rouges ainsi qu’un vin blanc parcellaire sont au programme de ce vignoble de deux hectares. Les vignes sont enherbées, travaillées et vendangées à la main. Du haut de ses deux hectares, le domaine à pour réputation de produire des cuvées « intimistes » avec environ 6000 bouteilles. Des moutons de races Thones, Martod et Soay viennent apporter une touche d’originalité au domaine et permettent d’entretenir ainsi que de fertiliser naturellement les vignes grâce à leurs déjections.

Depuis 2009, Grégoire Perron travaille des cépages savoyards et jurassiens sur des parcelles de vieilles vignes à pente rude. Les vignes d’une trentaine d’années sont conduites en Bio de A à Z. La vinification est 100% naturelle avec des cuvées ne dépassant pas les 15 mg de soufre. Grégoire Perron envisage de planter de nouvelles vignes afin de mettre en place un système de labour à cheval, qui viendrait apporter un peu plus de cachet à ce domaine déjà bien atypique. Nature et Savoir-faire s’allient pour vous proposer des vins atypiques qui seront ravir vos papilles. La Savoie à l’état brut ! Un régal.

Guillaume Lavie - Les vins de Lavie

140 rue Saint-Martin 01300 Belley

Les Vins de Lavie est un jeune domaine viticole situé au cœur du terroir viticole du Bugey niché sur un joli coteau face à la dent du Chat.

Nous avons fait le choix de produire de la mondeuse, un cépage noir autochtone typique des vins de Savoie (avant la crise phylloxérique, c’était le cépage le plus important de la région), employé aussi en Bugey et en Isère. Il a disparu de la région de Vichy (Auvergne) où il était encore cultivé en 1860

Nous travaillons dans le respect de l’équilibre de la nature grâce à des pratiques d’agriculture BIO et biodynamique. Huiles essentielles, purins, préparations biodynamiques soutiennent notre culture. Mais, avant tout, c’est la connaissance et l’observation des équilibres sol-plante-climat qui oriente notre travail d’accompagnement de la vigne.

Arrivé à maturité, nous récoltons et encuvons le raisin afin que la magie des fermentations opèrent. Là, les sens en éveil, le nez, la couleur, le goût, l’écoute des crépitements, nous surveillons et accompagnons nos vins jusqu’à leur mise en bouteille. Nous souhaitons un vin vivant, libre d’exprimer un terroir, un millésime, des émotions, du partage...

François Grinand - La vigne du perron

01150 Villebois

Pendant 15 ans François Grinand partage son temps entre la vigne et son premier métier : Il est également pianiste. Ses 3 hectares de vignes sont plantés sur des pentes ardues perchées au dessus du Rhône à quelques kilomètres de Léman. Il débute avec des blancs issus de terres marneuses. Dans ses vignes on accède uniquement à pieds et François y travaille dur avec les méthodes les plus naturelles : aucun pesticide, herbicide, engrais ou autre moyen chimique. En 2007 malgré tout, fragilisé après quelques millésimes mis à mal par une météo compliquée, il s’essouffle devant des conditions devenues difficiles et repart quelques temps se consacrer entièrement à son métier de pianiste.

Thomas Iversen

Ce sont deux amateurs belges férus de vins naturels et appréciant particulièrement ses vins qui viennent très rapidement tenter de le convaincre de relancer la production. Après plusieurs visites et quelques canons, Le Domaine du Perron reprend vie, et François Grinand s’associe avec ses deux complices et supporters. Ensemble ils reprennent 2,5 hectares de ses terres pentues avec gamay, pinot noir, altesse de Montagnieu, roussette, chardonnay et mondeuse, ainsi qu’ un peu de négoce en parallèle. Le premier millésime de cette nouvelle association voit le jour en 2009 avec le même travail dans les vignes et une vinification sur levures indigènes, sans chaptalisation, enzymes, collage, filtration, et sans aucun autre moyen de chimie ou de "technologie" œnologique.

Les Miquettes - Chrystelle Vareille et Paul Estève

Les Miquettes vinifient en amphores depuis 2014
Les vins sont tous sans soufre depuis 2012.
Macération en tinajas (jarre) puis pressage et élevage en amphore

Le domaine des Miquettes a été crée par Chrystelle Vareille et Paul Estève en 2003.
« Nous commençons avec 2300 m2 avec du Saint Joseph rouge. En 2004 nous rachetons les vignes de mon ancien patron et récupérons ses locations . En 2004 le domaine possède désormais 3 hectares de Saint Joseph et 1.3 hectare de vdp Syrah et Viognier.

Les vignes sont conduites en AB, les sols sont travaillés au cheval, treuil et pioche selon les parcelles. Les vignes sont aidées et fortifiées avec l’aide de plantes et d’argile

Les vins sont vinifiés le plus naturellement possible, aucune technologie n’entre dans leurs élaborations, ils ne sont ni collés ni filtrés ni levurés pour une plus grande expression de nos terroirs. »

Les vins
VDP Syrah

Vigne de 10 ans plantée sur des granites à mica noir à 400 m d’altitude.
Vin sur le fruit et la fraîcheur.

Saint Joseph rouge Syrah
vigne de 40 ans plantées sur des granite a micas noir et gneiss à 300 mètre d’altitude.
Vin sur les épices "poivre noir" et la minéralité.

VDP viognier
Vigne de 10 ans plantées sur des granites a micas noir a 450 m altitude vin atypique sur la minéralité, le fruit et surtout l’acidité pour une meilleur buvabilité.

Antonin Azzoni - Le raisin et l’ange

Mas de la Bégude, les Salelles
07170 St Maurice d’Ibie

Anne Bouillot

Pendant des décennies, Gilles Azzoni a porté haut la bannière des vins natures en Sud Ardèche. Aujourd’hui, c’est son fils Antonin qui a repris Le Raisin et l’Ange, avec un peu de changement toutefois, mais toujours au Mas de la Bégude, à l’entrée de Saint Maurice d’Ibie. Antonin a choisi de ne pas reprendre toutes les vignes de son père et se concentre plus sur la vinification, où il excelle en fait ... Certaines cuvées de Gilles n’ont pas été "touchées" par le changement de main, notamment les quasiment mythiques cuvées Hommage à Robert et Fable, toujours aussi jolies auxquelles Antonin a ajouté peut être encore un peu plus de fraîcheur. Une très belle (re)découverte sur ces terres calcaires Ardéchoises !

https://www.youtube.com/watch?v=ewF7ylYB3WY

Jean Delobre - La ferme des 7 Lunes

Dans la mouvance des vins authentiques, des vins natures, ce domaine fait figure d’exemple. Sa particularité repose dans sa bio-diversité. En effet la vigne n’est pas la seule culture entretenue. 7 hectares de céréales ainsi que 10 hectares de prairies naturelles et 1,5 ha d’abricotiers font aussi parti du domaine. Ces différentes cultures participent à la bonne évolution de la nature et de l’environnement sur lequel Jean Delobre, agriculteur émérite, travail depuis 1984.

Anne Bouillot

Pour moitié composé du cépage Syrah, et une autre moitié de Roussane, Marsanne, Gamay, Viognier.
Une partie est bien sûr en AOC, appellation d’origine contrôlé Saint-Joseph, assemblage de Roussanne et Marsanne pour le blanc, et en Syrah pour le rouge.
Terroir granitique caractéristique avec la syrah, déclinée en Saint-Joseph et Vin de France. Sans bruit mais avec détermination, Jean Delobre a affiné au fil des millésimes sa réflexion et ses pratiques dans la recherche du “naturel“ : culture sans intrants, travail au cheval dans les parcelles pentues, vinifications douces, abandon de l’apport de soufre. Et il est aujourd’hui un artisan de vins assurément parmi les plus inspirés et inspirants du Rhône Nord.
Côté vigne, le domaine des 7 lunes c’est environ 10 hectares à ce jour.

Etienne THIEBAUD - Domaine des Cavarodes

36, rue Charles de Gaulle,
25410 SAINT-VIT

Le Domaine des Cavarodes a été créé en 2007 avec un souci de respect des terroirs et de la qualité des vins. Ainsi la conversion à l’agriculture biologique m’est apparue comme une évidence dès la première année de production.

Le vignoble s’étend du Sud d’Arbois jusqu’au Nord d’Arc et Senans, avec deux appellations d’origines et des vins de pays de Franche-Comté sur la commune de Liesle. L’âge des vignes varie de 15 à 115 ans.
Les vins de pays puisent leur minéralité dans les sols calcaires du Kimméridgien, tandis que les Arbois s’épanouissent sur les terroirs jurassiens composés essentiellement de marnes et d’éboulis.
En 2009, je replante un hectare de vigne en Côtes du Jura à Mouchard, sur des terroirs chauds d’éboulis calcaires. L’année 2014 voit s’agrandir le domaine avec la reprise de 3,5 hectares de vigne sur les communes de Cramans et Champagne-sur-Loue en appellation Côtes du Jura également. Aujourd’hui le domaine compte environ 7.5 hectares avec une douzaine de cuvées.

Les vignes sont travaillées à l’ancienne c’est à dire sans désherbants et tassement des sols. On remet alors en place un travail de labour et d’enherbement des parcelles. C’est en respectant les sols que nous permettons à la vigne de donner le meilleur d’elle-même dans votre verre.
Les seuls produits utilisés sont la bouillie bordelaise et le soufre, en veillant à réduire au minimum les doses et en les couplant à des huiles essentielles et infusions de plantes.

Les vendanges sont exclusivement manuelles, et permettent donc un tri très qualitatif, sans triturer les raisins. A la cave, aucune machine n’est utilisée, ainsi grâce à un système de petites caisses à vendange et de planches à trous, les raisins sont égrappés et manipulés manuellement.

Les travaux de cave sont dirigés par le calendrier lunaire, comme l’ont toujours fait nos aïeux. Le but est de ne pas avoir à utiliser de produits œnologiques qui maquillent le plus souvent les vins, et bloquent leur processus de vieillissement. Le vin est un aliment, il se doit avant tout d’être digeste.

Les vins sont vinifiés sans sulfites pour toutes les cuvées depuis 2014. Les blancs fermentent et sont élevés en foudre pendant deux hivers. Les rouges sont vinifiés pour certains puis élevés en foudre également, la mise en bouteille se fait le plus souvent au printemps ou dans l’été qui suit la récolte. Cette dernière manipulation se fait aussi sans ajout de sulfites ni filtration.

Andrea CALEK

Le village 07400 Valvignères

« Je veux que les gens achètent mon vin parce qu’ils l’aiment, pas parce que c’est bio ou sans sulfate. Le plus important, c’est la beauté. Après, la façon d’y arriver, ça me regarde. »

Anne Bouillot

Andréa Calek fut formé dans le Rhône, chez les frères Rohel et dans les Baux, chez Dominique Hauvette. Puis notre tchèque bourlingueur a posé ses valises à Alba-la-Romaine, à 10 km à l’Est de Montélimar, au coeur de l’Ardèche, pour créer son propre domaine en 2007. Il rachète des vignes à Gérald Oustric, vigneron nature et emblématique de l’Ardèche. Le domaine dispose de 5 hectares. Andréa, s’il interpelle par sa belle gueule au look punk déjanté, sait utiliser son côté extrême, toute son énergie et sa passion pour faire, avec peu de moyens, des vins vraiment tip-top. L’homme est sans compromis et adepte du "nature extrême", un poète en quête d’absolu. Grâce à sa détermination et la solidarité de ses confrères, Andrea Calek produit des cuvées qui s’exportent dans toute l’Europe, les USA et au Japon, mais qui du coup, se font de plus en plus rares.

Syrah, Carignan, Grenache pour les rouges, Viognier et chardonnay pour les blancs, sont les cépages avec lesquels il travaille pour nous concocter de purs jus de raisins fermentés gouleyants, croquants et envoûtants.

https://youtu.be/05W1tVJXECU

Pierre Bourlier

La Coste
07270 Saint­Basile, Ardèche, France

Démarrée en 2015, mon exploitation couvre 1,5 ha, dont la moitié est constituée de jeunes plantations ne donnant pas encore de raisin. La production est très limitée pour l’instant.
Les vignes sont à Désaignes (07570), autour de 450 m d’altitude, sur les coteaux de la vallée du Doux, dans les montagnes du Nord de l’Ardèche, arrière­ pays de l’appellation Saint­ Joseph.

Sols granitiques sableux. Coteaux aménagés en terrasses soutenues par des murs en pierres sèches, au pied de versants grimpants à 1000 m.
Terroir montagnard semi­ méditérranéen, traditionnellement planté de Gamay. Nous avons planté aussi Pinot noir, Viognier, Roussanne.
S’y ajoute une parcelle de Syrah, à Sècheras, plus près du Rhône.

Rendement moyen : 20 hl/ha.
Agriculture biologique, selon le cahier des charges Nature&Progrès. Aucun passage de tracteur. Travail du sol avec une jument de trait. Tout le reste fait main et porté sur le dos.
Presque toutes les vignes plantées sont greffées en place avec des bois issus de sélection de vieilles vignes.

Cave à 600 m d’altitude, dans une ancienne étable.
Tout mouvement de vin par écoulement gravitaire.
Aucun sulfitage, aucun intrant oenologique, ni filtration ni collage.

Les cuvées :
« les chambés »
Gamay & Pinot Noir, élevés en cuve
« vœu niais »
un vin orange, un Viognier vinifié en amphore avec une macération de 6 mois, à la façon géorgienne
« le bout du rang »
une Syrah d’altitude, élevée en barriques

Rémi et Patricia Bonneton - L’Alezan et la Tangente

Route de Chère
07300 Etables

L’alezan est le résultat d’une installation par étapes de Rémi et Patricia Bonneton. Car trouver des vignes dans cette région c’est pas simple !

Ce sont aux débuts une parcelle de mille pieds de vignes en 2013, suivie d’une parcelle de 4000 pieds début 2014, qui ont été agrandies à force de défrichages et plantations réalisés par le couple aidés de copains et de leur famille jusqu’à aujourd’hui rassembler un peu plus d’un hectare et demi.
Ce sont des vignes en coteaux escarpés sur la vallée du Doux (Nord Ardèche), un domaine entièrement travaillé au cheval, à la pioche et au treuil. Pour les traitements (soufre, cuivre et plantes), ils sont réalisés à dos. Le tracteur est banni du domaine !
Les premiers vins naissent en 2016.

Ce rêve de gosse de Rémi s’est réalisé grâce, en grande partie, à son ancien métier de prestataire en travail du sol à cheval. D’où l’hommage rendu à ses juments pour donner nom au domaine : l’Alezan.

Afin de continuer à construire ce rêve avec un hectare de plantation de vignes prévu ce printemps et l’acquisition de leur future cave récemment et parce que les aléas climatiques se sont mis sur leur chemin, Rémi et Patricia ont créé la Tangente (car pour arriver à ses objectifs ils faut savoir parfois prendre des chemins non prévus) en 2017.
Ils achètent du raisin à des copains qui ont la même vision et vinifient à partir de 2017 des cuvées d’ailleurs (Gard, Beaujolais et Alsace sont leur terrain de jeu).

Les vendanges sont manuelles en caisses (max 50kg), tant à l’Alezan qu’à la Tangente, les vinifications sans intrants, ni collages, ni filtration. Si des sulfites sont ajoutés ce n’est qu’à une dose homéopathique (max 20mg) avec pour objectif très clair de ne plus y avoir recours.

Jean François Malsert - Domaine de l’Iserand

7610 Sécheras

Un parcours particulier pour un vigneron aujourd’hui haut perché. C’est Jean François qui a créé le bistro-resto à vins Carafes en Folie à Tournon. Avant ça, il avait fait une licence pro commerce et technique à Montpellier, puis était parti en vadrouille en Australie et Nouvelle-Zélande. Son bar à vins, il l’a revendu pour s’installer sur les hauteurs de Sécheras et se consacrer entièrement à la vigne. Vendre du vin, c’est bien, en faire, c’est mieux, avec cette envie de prolonger l’esprit des Carafes, le vin sera bio et nature, dans la mesure du possible.

Des vignes à trouver, compliqué ! Mais, il y a celles de famille, héritées du grand-père, et laissées pour la plupart en friche. Jean François retrousse ses manches, défriche, arrache et replante, parfois à des endroits où il faut bien s’accrocher. Aujourd’hui, le domaine compte un peu plus de 4 ha dont 2 ha en production en partie en Saint Jo, une autre en IGP qu’il déclare en Vin de France. Il achète également 1 ha de vignes à Ozon, un peu plus qu’autour de sa ferme perchée à 350 mètres d’altitude « je suis content d’être en altitude, cela fait des Saint Jo à 13,5°, des vins non opulent, légers et aérien comme j’aime en boire » déclare Jean François.

Son St Jo blanc 2017 Domaine de l’Iserand qui respire le miel d’acacia, parfumé d’un rien de menthe et de camomille, la bouche dynamique, minérale, avec quelques notes de fruits blancs, frais à la finale épicée, plaît d’emblée. La malo est faite et le vin se vinifie en amphore « je trouve les St Jo blancs un peu mou, du coup, je ne pas les mets pas dans le bois pour préférer l’amphore qui donne de la tension, très peu de sulfitage et pas de collage, ni de filtration à la mise. »

Quant au Saint Jo rouge Les Sabots de Coppi 2016 Domaine de l’Iserand, Coppi, c’était la mule de son grand-père, il offre un nez de prunelle sauvage, de griotte et fraise des bois souligné d’un rien de grillé. La bouche, fraîche, gourmande, juteuse avec une structure veloutée avec une légère salinité et le léger râpeux de la rafle qui fait saliver « je veux faire des vins joyeux qu’on boit facilement, plutôt des infusions de vendange entière au ¾ qui apporte une petite austérité, de la profondeur. Le vin est élevé 16 mois en ½ muid, la Syrah se comporte bien dans ce contenant qui la patine un peu sans la marquer » explique JF.

Vincent MARIE - No Control

63530 Volvic
LET’S ROCK !

No Control, c’est 5 hectares de vignes, on trouve différents cépages : le gamay, le pinot noir, la syrah, le chardonnay, le sauvignon, le sylvaner, et le pinot auxerrois.
Tout cela nous donne, en fonction des millésimes, entre 5 et 7 cuvées.
No Control, c’est aussi une palette impressionnante de terroirs divers et variés issus de l’activité volcanique récente et ancienne. Ce qui confère aux vins une typicité, une minéralité remarquable.

Agriculture
Le choix du travail de la vigne se fait dans le respect du vivant, respect du végétal, respect de la terre et respect de la santé.

Les vignes sont en conversion vers l’agriculture biologique depuis 2013.
Mon stage chez Patrick Meyer m’a permis d’apprendre et d’acquérir les compétences pour la pratique de la biodynamie. Mes parcelles reçoivent tous les ans les préparations fondamentales de la biodynamie à savoir 500P (bouse de corne préparée) et 501 (silice de corne).

En ce qui concerne les travaux du sol, Je réfléchis pour mettre en place une solution qui me demande le moins de passage et donc de tassements possibles. J’essaye de gérer la mise en place d’un enherbement maîtrisé, apport d’éléments minéraux, de matière organique, fondamental à la force du végétal et à la structuration du sol. Je souhaite appliquer les TCS, techniques culturales simplifiées, qui par un procédé de semis direct permet d’obtenir une forte densité végétal qui à la destruction créera un paillage à la fois protecteur et nourricier.

Une parcelle, celle de Ménétrol, est conduite sans aucune mécanisation. C’est la traction animale, le cheval, qui contribue au bon fonctionnement de la vie microbienne.

Par ailleurs, j’ai en pension depuis quelques mois la magnifique jument de Michel Augé, Praline, qui est habituée aux travaux viticoles. Je m’exerce donc à la traction animale avec beaucoup de bonheur. Il me reste à faire énormément de progrès mais l’efficacité du travail allié à la complicité avec l’animal me pousse à pratiquer pour progresser.

Les traitements suivent les recommandations du cahier des charges de l’agriculture biologique. J’utilise donc du soufre et du cuivre auxquels j’ajoute des tisanes et des décoctions de plantes pour diminuer les doses prescrites par les fabricants. En somme, j’essaye de suivre le cahier des charges Demeter, certification que je demanderai lorsque mes vignes seront certifiées bio.

Vinification
Buveur de vin naturel depuis 2003, je ne pouvais pas faire autre chose dans ma carrière de vigneron. Je n’ajoute aucun intrant œnologique lors de la vinification. Les vins sont ni filtrés, ni sulfités avant la mise en bouteille. L’objectif est d’obtenir des vins francs, frais, généreux, à forte buvabilité.

Pour ce faire, les vendanges sont manuelles en caissette de 18 kg pour un respect total de la vendange et le moins de trituration possible. Les blancs sont pressés doucement et lentement. Les rouges sont encuvés en grappes entières pour des macérations plus ou moins longues en fonction du produit final souhaité.

Les vins fermentent avec les levures indigènes et sont élevés, dans divers contenants, sur lies. La durée d’élevage n’est pas fixée par avance. Elle évolue en fonction du vin, de son goût et de son potentiel. Ces procédés permettent aux vins de garder un fort potentiel aromatique et d’exprimer au mieux le terroir duquel ils sont issus.

Hervé Ravera - Le Grain de Sénévé

Laval, 69430 Marchampt

Après une carrière d’infirmier, Hervé a appris ses gammes auprès des pionniers Marc et Pierrette Guillemot avant de s’installer en 2007 au-dessus du village de Marchampt à 500 mètres d’altitude pour y cultiver un petit vignoble de 2 hectares.

Dans ce petit domaine de l’appellation Beaujolais village situé à flanc de coteaux au lieu-dit Laval, sur des roches volcaniques anciennes de la commune de Marchampt à l’ouest du Mont Brouilly. Il opte par choix humain (conforté par la réalité) pour un travail artisanal, la pente interdit en effet le passage d’engins au profit du treuil et de la traction animal pour entretenir les sols (Sables et limons avec une grosse charge en cailloux). Son trait comtois Reggae Nights lui permet de retrouver une terre belle et vivante.

« Un homme qui installe des ruches dans les sous pentes de sa maison et se refuse à tuer les frelons, élève des poules et des oies, replante des pommiers, des cerisiers et des pêchers à coté de ses vignes et abonne ses enfants à la Hulotte*, mérite pour le moins qu’on lui porte attention. »

Sa vision du métier est celle d’une agriculture respectueuse de l’homme et de son environnement. Les vendanges ne peuvent être que manuelles avec les amis et la famille. L’élaboration du vin se fait de la façon la plus naturelle possible : grappes entières, levures indigènes, aucun intrant. Le pressoir centenaire permettra des extractions très douces et une absence de filtration et de SO2 complèteront la panoplie pour élaborer un vin du Beaujolais qui va à l’encontre de la mode des Beaujolais très (trop ) extraits et denses. Les vins d’Hervé Ravera ont un éclat et une pureté au service d’un cépage Gamay qui se révèle ici d’un fruit et d’une classe incroyable.

Hervé Ravera est un artisan de son terroir.

Picoré chez Vinsnaturels, Pipette, Leblogd’olif, JacquesMordret, SalonBacchus,

Raphael BEYSANG

https://www.youtube.com/watch?v=Unz-R3OUSRw

Bu dans le Progrès , Vidéo jusdelavigne

Géraldine et Christophe PIALOUX - Domaine du Picatier

Saint-Haon-le-Vieux

Des côtes roannaises

LE SOL
Les vignes se trouvent sur des sols granitiques sableux : granite à gros grains et granite porphyroïde dominant, une spécificité du domaine. La majorité se situent autour du chai et de la maison, dont une partie avec un sous-sol profond (sur 3 ha) et l’autre partie un sous-sol proche de la roche-mère.

LES VIGNES
Géraldine et Christophe travaillent dans le respect du sol et de la plante selon les principes de l’agriculture biologique et biodynamique :

Utilisation de préparations biodynamiques
3 passages de « Bouse de corne » de février à avril afin de structurer le sol et pour favoriser la formation d’humus (nos sols en sont pauvres)
1 passage de « Maria Thun » à l’automne afin d’améliorer l’activité biologique
1 à 2 passages de silice en juillet, en début véraison, pour renforcer la photosynthèse de la plante, ce qui joue un rôle important pour le goût et les arômes des raisins.
Utilisation de plantes en tisanes et décoctions
Utilisation de l’ortie et la consoude qui sont des plantes phyto-stimulantes
Cuivre et soufre contre les maladies cryptogamiques (mildiou et oïdium)
Traitement des maladies essentiellement à base de bouillie bordelaise et soufre.
Leur objectif est d’atteindre des doses très faibles, notamment en cuivre, et leur situation géographique est saine grâce à une forte diversité paysagère, ou les vignes sont espacées entre chaque domaine.
Ce qui leur permet de répondre a un objectif : en effet, les dosages en cuivre métal sont entre 1kg et 2kg/ha (dosage maxi autorisé en Bio : 6 kg/ha)

Travail du sol
Travail du sol sous le rang.
L’inter-rang est enherbé naturellement (pousses de trèfles, luzerne, achillées, andryale…)
Labellisés bio depuis 2011 par ECOCERT FR BIO 01

Le temps des vendanges
Du haut de leur 400 mètres, patience, patience aux vendangeurs, aux seaux et sécateurs… qui ne sortiront que mi-octobre pour aller chatouiller les raisins du Picatier…
Car bien sûr la vendange est manuelle et, influence bourguignonne oblige, en caisse de 30 kg, pour garder un raisin entier et intact !

Les vinifications
Quant à la vinification, elle respecte le travail en amont : aucune intervention œnologique.
Seuls délestages, pigeages (au pied) et pressurage sont autorisés au Picatier !
Après pressurage, les différents vins sont élevés sur leurs lies dans différents contenants suivant les cuvées : cuve en acier émaillé, cuve en fibre, fûts de 228 litres ou demi-muids de 600 litres.
Après le vigneron, c’est au vin de travailler tranquillement en attendant son flacon…puis le verre…

Les cuvées
En quelques mots, leurs vins sont fins, floraux, aux notes épicées et poivrées avec une belle minéralité !

Victor Blondin - Domaine de la Gapette

La Jonchère
69460 Saint-Étienne-des-Oullières

Première participation au salon.

Après un doctorat en pharmacie, Victor Blondin a repris les 4,2 ha de vignes familiales. Il a appris le métier grâce à un cousin, issu d’une longue lignée de viticulteurs, et s’est installé en 2013.

Situé au pied du mont Brouilly, le domaine de la Gapette fait naitre des vins aux caractères nuancés issus de trois principaux terroirs où sont plantées des vignes quasi centenaires pour les plus vieilles.

Le domaine de la Gapette est résolument engagé dans une démarche respectueuse des rythmes naturels de chacune de ses parcelles menée tout au long de l’année avec un travail minutieux d’observation et d’analyse des différents cycles d’évolution des vignes.
Grâce à un enherbement naturel, toutes les parcelles bénéficient d’une faune et d’une flore variées qui garantissent un équilibre biologique du sol. Un tel environnement, riche en micro-organismes, offre une défense naturelle vigoureuse de la vigne.
Lors des vendanges, la récolte est entièrement réalisée à la main respectant la traditionnelle vinification en grappes entières, typique du Beaujolais. S’en suit une maturation et une sélection parcellaire afin de sublimer l’esprit du terroir de chacune des cuvées du domaine.
En cours de certification en Agriculture Biologique, le Domaine de la Gapette propose des vins où la typicité des terroirs et la qualité des fruits récoltés s’expriment simplement.

Mais c’est quoi une gapette ?
En argot, gapette veut dire casquette…C’est la mode des années 30 ! Sous son air de couvre-chef, elle s’associe à la terre...Les nombreux "gratte-globe" du pays la portaient, la portent et la porteront pour se tenir chaud ou se cacher du soleil.
Casquette préférée des musiciens de rue et de guinguette, la gapette se marie très bien avec les ambiances festives et amusantes.
A qui s’attendre au domaine de la Gapette ? Des beaujolais natures blancs et rouges Un accueil chaleureux et raisonné Une ambiance festive et animée Et un vigneron " gapetté " !

Christelle et Gilles Wicky

Après un parcours atypique, nous décidons de revenir aux vraies valeurs de la terre.
Amoureux du jura et de son terroir, nous choisissons de nous installer,en 2003, à Sainte Agnès,petit village vigneron du sud revermont.
Nous voulons produire le vin le plus naturel possible en gardant tous les arômes, l’esprit du terroir, le goût du fruit.
L’exploitation viticole se compose d’une maison vigneronne et de 4,5 hectares de vignes.
Notre maison vigneronne a une cave voûtée qui est idéale pour la température et le vieillissement du vin.
https://youtu.be/AgJx7Gj1IYs

Encore une vidéo Jusdelavigne

Domaine de la Cras / Marc Soyard

21370 Plombières-lès-Dijon

C’est aux côtés de Jean-Yves Bizot, vigneron émérite et inspirant de Vosne-Romanée, que Marc Soyard a fait ses classes, participant à la naissance de six millésimes. Pendant ces années, il a sans doute appris à façonner des vins remplis de grâce et de finesse, élaborés de la plus simple des manières, débarrassés de tout superflu. En 2014, Marc Soyard débute sa propre aventure viticole en prenant la tête du Domaine de la Cras, propriété du Grand Dijon. Sur ces coteaux dominants Dijon, Plombières-les-Dijon et Corcelles-les-Monts, Marc Soyard y applique une viticulture respectueuse, orientée vers des la culture biologique et la Biodynamie. En complément de son activité au Domaine de la Cras, Marc Soyard possède ses propres vignes plantées sur Ladoix et en Hautes-Côtes-de_Nuits.

En cave, Marc Soyard réduit également le plus possible chacune de ses interventions afin de ne pas dénaturer ou brusquer le vin. Les raisins sont triés minutieusement avant d’être déposés en grappes entières dans des cuves bois sans SO2. L’élevage se fait eensuite en fûts pendant 15 à 18 mois. Les vins ne sont ensuite pas soutirés, ni clarifiés, ni filtrés. Une dose minime de SO2 est enfin ajoutée à la mise en bouteille.

Nathalie Cornec : Pour du vin nat(h)

POUR est le pari fou de Nath Cornec : créer une cave de vinification urbaine et vente installée en plein centre de Marseille, dans le 1er arrondissement, à 2 pas de la Cannebière.

Anne Bouillot

Son premier millésime, en 2015, a été vinifié en Ardèche et accompagné par Gérald Oustric du Domaine du Mazel puis, en 2016, installée à Marseille avec une dizaine de cuves en fibre, un pressoir à cliquet et une pompe à main, elle sort ses cuvées, sans aucun intrant : Pour commencer, Pourpre, Pour suivre l’ombre, Pour A, Pour boire ici et penser là...

Les vignes :
Cinsault, carignan, syrah, grenache, pinot noir, viognier, merlot, chardonnay, cabernet sauvignon... Toutes les vignes sont bien traitées, certifiées bio (AB), que ce soit en Lubéron, en Ardèche, dans les Alpilles ou les Cévennes.
N’hésitez pas à passer au 1bis rue Farjon, vous verrez peut-être cette courageuse nettoyer ses cuves sur les trottoirs étroits de la cité phocéenne ! Nous on aime ! on est POUR ;)
Aux débouchées, elle vous ferra goûter Pour commencer 2016 (Syrah Grenache d’Ardèche), Pourpre (Cinsault, Carigan et Pinot noir, 2017), Pour boire ici et penser là (Pinot noir, 2017) et quelques échantillons des vinifications 2018, Pour suivre (chardonnay), Pour l’instant (grenache).

GAEC Les Maoù

Aurélie et Vincent Garreta
Entre Ventoux et Luberon :
Gordes, Goult, Joucas et Lagnes

Installés en 2014, nous avons commencé avec 3,5ha de vignes louées à
Gordes. Ce sont de vieux carignans, cinsauts et aubuns. Ensuite se
sont progressivement ajoutés des grenaches, des caladocs, des
cabernets sauvignons (destiné au surgreffage) et pour l’année 2019
viendront des clairettes. Cela nous mènera à près de 10ha. Les bonnes
années ces vignes produisent plus de raisins que nous ne pouvons en
vinifier mais les années de gel (comme 2016 et 2017) elles nous
permettront d’assurer la pérennité du GAEC.

Notre travail à la vigne est bio (certifié). Nous cultivons des vignes
plutôt vieilles qui ont toutes connu un passage plus ou moins lointain
et délétère en agriculture conventionnelle. Nous cherchons à relancer
la vie du sol et à restaurer un équilibre entre le sol et la plante.
Cela passe par l’apport de compost, un travail soigneux avec la vigne
(taille, ébourgeonnage) et avec le sol (intercep sous le rang, 1 rang
sur 2 travaillé).

La vendange, relativement tardive (10 septembre au 20 octobre), est
faite à la main pour permettre un tri soigneux.
A la cave les raisins macèrent en grappes entières et nous cherchons à
obtenir des vins légers et frais qui correspondent à ce coin de vignes
relativement froid. Ce sont les levures et les bactéries naturellement
présentes sur les raisins qui mènent la fermentation. Nous n’utilisons
pas de procédés violents et dénaturants pour le vin (filtration etc).
Lorsque nous ajoutons des sulfites, c’est peu (<15mg/l), et après ou
en fin de fermentation pour ne pas corrompre la flore indigène qui
fait le goût du vin. L’absence ou la quantité de sulfites ajoutés sont
indiquées sur toutes nos contre étiquettes.

Selon les années nous produisons entre 5 et 8 cuvées de vins
tranquilles ainsi qu’une ou deux cuvées de pétillant (méthode
ancestrale).

Domaine de Bois-Moisset - Philippe Maffre & Sylvie Ledran

Gaillac Montans 81600
Braucol & Duras

Nos 15 hectares de vignes sont situés sur la rive gauche du Tarn sur des plaines soit sablo limoneuse soit graveleuse. Ce sont des anciens limons du Tarn déposés depuis plusieurs millénaires. Ce sol typique de boulbène, qui constitue une grande partie des vignobles bordelais, permet de réaliser des vins fins fruités et parfois épicés suivant les cépages, c’est le terroir de la « Vigne Vieille du Falgueyras » et du « Mérens ».

Nous avons aussi un terroir de coteaux plus riche en argile et en cailloux qui réalise des vins plus puissants entrant dans l’assemblage du « Pigeonnier » et des « Pradels ».

Nos trois cépages principaux sont par ordre d’importance par hectare la syrah, le braucol, le duras et un petit peu de gamay pour le vin nouveau. Le braucol (ou fer servadou) et le duras sont des cépages typiques de Gaillac.

Nous travaillons sur des rendements moyens inférieurs à 35 hectolitres par hectare, qui peuvent atteindre les années difficiles les 25 hl/ha (2008 et 2007 par exemple).

Nous vinifions dans des cuves en ciment, avec des démarrages de fermentations à froid. Nous réalisons des extractions douces en effectuant un minimum de remontages et quelques délestages. Depuis 3 ans, nous travaillons sur des cuvaisons longues (plus de 2 mois) comme pour la cuvée syrah « Vigne Veille du Falgueyras » ou sur des macérations carboniques en grappe entière à froid pour la cuvée type « Pradels ».

Louis Damien Bouchacourt / Producteur de Chénas

Les Jean Loron
71570 La chapelle de Guinchay

Louis Damien s’est installé en 2014 dans la continuité de la tradition familiale en apportant sa propre vision du travail et du vin.

Cette dernière est le fruit de ses années d’expériences personnelles et professionnelles acquises au fil de ses rencontres et de ses voyages …
Sa vision se traduit par l’équilibre de la relation Homme / Nature :
« L’Homme travaille la Nature avec égard et considération ; La Nature offre à l’Homme son fruit et sa force.
L’équilibre et l’harmonie du vin proviennent donc du respect apporté à la terre et à la vie »
Venez déguster
« Le Glouglou » : Cépage Gamay pour le rouge et Chardonnay pour le blanc ; AOC Beaujolais Villages ; vinifié de manière traditionnelle Beaujolaise, c’est un vin frais gouleyant fruité à boire jeune entre ami(e)s en toute simplicité sur un bon casse croute.
Ou
« Made In Chénas » : Cépage Gamay ; AOC Chénas ; une macération longue d’environ 1 mois structure un vin charpenté ensuite affiné par un élevage en fut de chêne français. C’est un vin riche et subtil à déguster après 2-3 années de garde sur des bons plats mitonnés. Il s’accorde bien de la cuisine épicée.

Laure et Benjamin yvernay

Le domaine c’est 3 ha de gamay , 5000 m de chardonnay, 6000 m de gamaret, sur la commune de Cogny, au cœur du Beaujolais.

Certifiées en bio depuis 2012, les vignes sont cultivées sans désherbant, ni autre produits de synthèse.

Les tisanes et purins d’orties et de prêles des champs qu’ils préparent leurs permettent d’utiliser des doses minimes de cuivre métal et de soufre.

Au cuvage ils ne s’autorisent aucun intrants.(du raisins uniquement)

Fermentation semi-carbonique, pas de filtration, ni collage et sans ajout de so2 a la mise en bouteille , afin d’exprimer au mieux leur terroir.

Pierre Gobet et Myriam Filleton - La Chamaille

Sur le Côtes roannaises

Nous avons posé nos valises à Ambierle en mars 2016 à Ambierle, sur 3ha de gamay certifiés bio depuis 2013. Les vignes - âgées de 25 ans environ - sont situées sur le coteau de Bonichons , exposées plein sud sur un massif granitique et des sols sableux. Nous avons dès le début pratiqué la biodynamie (utilisation des préparats, compost de bouse, purins et tisanes de plante), sans revendiquer le label Demeter pour l’instant, sans doute à partir de 2019.

Les vins sont vinifiés le plus naturellement possible, avec levures indigènes, en fermentation spontanée, avec un léger sulfitage après malo pour certaines cuvées (20mg/l de SO2 max sur 2018, 0 sur 2017) , et ne sont ni collés ni filtrés.

Par la suite, nous projetons de cultiver des plantes aromatiques et médicinales pour réaliser des apéritifs, aménager un cuvage, faire pousser des poules et des lapins, etc. etc.

To be continued...
On va en faire un peu tous les jours...